Maison James Norman Hall : quand l’art rencontre l’histoire

Le célèbre écrivain américain qui a co-signé « Les Révoltés de la Bounty » avec Charles Nordhoff en 1932 a élu domicile dans le district d’Arue dans les années 1920. Sa maison est devenue un musée en 2002, elle est également un lieu d’accueil de manifestations artistiques, historiques et culturelles. Le Bel Canto Tahiti y proposera un spectacle inédit à la fin du mois.

James Norman Hall, en collaboration avec son ami Charles Nordhoff, est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Les révoltés de la Bounty », « Hurricane », « Dix-neuf hommes contre la mer », … Certains de ses livres ont inspiré des réalisateurs de longs métrages et joué un rôle majeur dans l'édification et la diffusion du mythe de Tahiti.
Il s’est installé à Tahiti dans les années 1920 à Arue, un district qui, à l’époque, était calme et sauvage. Il y vécut de longues années avec son épouse Sarah Teraireia Winchester et leurs enfants. Après leur disparition -James est mort en 1951 et Sarah en 1985-, le Pays a racheté la maison et son jardin (1991). Ceux-ci ont été classés « monument historique » le 20 juillet 1993 à la demande des descendants de l'écrivain et de la municipalité.
Pour autant, faute d’entretien, la maison de James Norman Hall est tombée progressivement en ruine. Reconstruite grâce aux héritiers de l’auteur et avec la participation de la Polynésie française, elle a été inaugurée le 17 janvier 2002, devenant un musée.
Elle peut aussi, de temps à autres, se transformer en un lieu d’exposition artistique comme en 2018 avec l’événement « Once upon a time » organisé par la galerie Winkler ou une scène comme en 2019 avec la 2e édition des « Fragments mêlés » de ManA’Art.Les 25 et 26 avril elle accueillera le voyage musical Le Dernier chant de la Boutny, Te Reo hopea a te Bounty du Bel Canto Tahiti.
Un inoubliable voyage musical
Le Dernier chant de la Bounty, Te Reo hopea a te Bounty raconte l'épopée du navire et de son équipage, de l'Angleterre à Pitcairn, en explorant différents genres musicaux : des chants patriotiques anglais au baroque avec Haendel en passant par le classique avec Mozart, les chants de marins, des reprises du répertoire tahitien (dont un himene tarava) et le célèbre Haere Mai du film des révoltés de la Bounty, du ‘orero,. Des parties instrumentales, avec piano, cordes et instruments traditionnels ainsi que de la danse sont également prévues.
Dates : Les 25 et 26 avril à 18h30
Tarif : 4 500 F pour une visite, le spectacle et un verre.
