Karis met l’IA au service de l'art
Le portrait international
Affichages : 172
L’intelligence artificielle est un nouvel outil effrayant à première vue. Karis, avec son projet IA Spark, cherche à lui donner du sens en la mettant au service de projets artistiques. Il en est convaincu, elle peut permettre de susciter des émotions.
Facebook : IA Spark /
Site web : Ia-spark.com
Né à Paris, Karlis travaille depuis 25 dans le secteur de la communication, du marketing et du design appliqué au digital. Il a un poste au sein d’une grosse agence de relation publique parisienne. Il séjourne régulièrement en Polynésie depuis 8 ans. « Je suis dingue du fenua », précise-t-il. Pendant deux ans, il a travaillé sur un projet qu’il a lancé à la suite de son dernier passage à Tahiti. Baptisé IA Spark, il s’est matérialisé par une galerie d’œuvres en partie virtuelles.
« J’ai vu exploser l’intelligence artificielle ces derniers temps, et je veux donner du sens à cette technologie. » Pour l’instant, il le reconnaît, l’IA est « effrayante ». Karis cherche à la dédramatiser. « C’est tout à fait possible quand au point de départ il y a un humain. » Les nouvelles technologies « peuvent permettre de susciter des émotions quand elles ne plagient pas et ne détrônent pas les images ».
En mars/avril, Karis a diffusé les premières images de son projet, des motifs générés grâce à l’intelligence artificielle (notamment Midjourney) insérés dans des paysages polynésiens bien réels comme un lagon. Il veut aller plus loin pour valoriser l’océan, la nature, les gens, les usages…
« Je veux former des artistes, mais également des élèves et des enseignants à cette technologie pour ouvrir des vocations. »
Il tient à faire des « choses différentes », sans « détourner la culture ». Au contraire, IA Spark entend la valoriser.
Une exposition d’œuvres en partie virtuelles se profile. « Je travaille avec des Polynésiens qui seront les créateurs, je ne fais, moi, que mettre les outils à disposition. »
