Edouard Malakai veut « redonner de la fierté » au peuple polynésien


Il est acteur, humoriste, mais aussi réalisateur et producteur. Edouard Malakai, qui a notamment joué dans la série Rai et Nono ou plus récemment dans le film international Waltzing with Brando, se tourne vers des projets plus engagés car, « un peuple fier est un peuple qui avance ».
« J’ai la chance de pouvoir choisir les projets sur lesquels je travaille », dit-il. Edouard, aujourd’hui, n’a plus à apporter les preuves de son talent.
Né à Nouméa, d’un père tahitien et d’une mère wallisienne, il s’est installé en Polynésie en 1997. Il a démarré en travaillant dans l’hôtellerie à Bora bora puis s’est lancé dans l’acting une petite vingtaine d’années plus tard.
Premiers succès
Il a remporté ses premiers succès avec la série humoristique « Rai et Mana », a tourné en 2016 dans « Tupapa’u », travaillé sur des productions internationales comme « Gauguin » ou encore « Waltzing with Brando ».
Et ce n’est pas tout, il a réalisé des émissions télévisées comme les « Ambassadeurs de l’environnement » diffusée sur Polynésie la 1ère et des clips vidéos.
En 2022, « Te Atua Manahope » a remporté les Tiare Musics Awards dans la catégorie clip vidéo. Il participera à la prochaine édition de ce concours en mai avec une nouvelle réalisation. Il a par ailleurs signé le clip du titre « Ti’amā » de Man’s Tahiti sorti le 8 mars.
Être derrière la caméra : « Je kiffe » !
Petit à petit, il se tourne vers la production de longs métrages et de pièces de théâtre. Avec toute l’expérience qu’il a pu accumuler il annonce vouloir « se concentrer sur des films ou pièces à messages », pour faire vivre les professionnels du territoire, mais aussi pour « redonner la fierté au peuple polynésien ». Au passage, il avoue, « c’est aussi parce que je kiffe d’être derrière la caméra ! »
Pour finir, il jette un œil sur ces années passées et il insiste. « Je n’aurais jamais réussi sans mon entourage, et en particulier, ma femme. Elle est mon plus grand soutien. Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme, se cache une femme ? »

