Josia : « L’idée c’est d’être là, de m’inspirer du fenua pour écrire »

Crédit: Sylvain Guchez
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Guidé par sa curiosité naturelle, inspiré par ses voyages, transporté par ses rencontres, Josia est un compositeur, musicien et chanteur qui admet avoir une « petite notoriété ». Né en Normandie, il a grandi au fenua. Il est de retour pour une durée indeterminée.

Il s’est fait connaître au concours Tremplin#77 qu’il a remporté en 2023 en région parisienne. Ces dernières années, il a également assuré des concerts dans des salles parisiennes mythiques comme la Boule noire ou la Cigale. Mais la « petite notoriété » de Josia comme il l’a décrit lui-même, n’étiquette qu’un échantillon de son talent.L’artiste compose et chante des textes bruts et poétiques. Il joue de la trompette ou encore de la guitare et de la batterie. Il peut proposer tout autant de la musique « introspective » comme de la musique « plus ouverte et populaire ». Au festival, il se présentera « pour un set solo en début de soirée. Une ambiance tranquille, instrument/voix », annonce-t-il.

« J’ai toujours rêvé de revenir y vivre »

Né en Normandie, il a vécu avec des parents « très ouverts aux voyages ». Il a résidé en Guyane mais aussi à Tahiti pendant près de 15 ans. « J’ai toujours rêvé de revenir y vivre. » Il a démarré l’apprentissage de la musique alors qu’il était âgé de 5 ans par de la trompette. « De la musique de carnaval très influencée par la samba brésilienne, la biguine », décrit-il. Sur le territoire, il a pris des cours au Conservatoire artistique de la Polynésie française.

Ses parents l’ont poussé à faire « des études sérieuses », Josia est donc devenu dentiste. Mais la musique ne l’a jamais quitté. « Avec les années, j’ai essayé de faire autre chose, je me suis mis à la guitare puis à la batterie, le chant est venu bien plus tard. » En première année de médecine, entre deux sessions de travail, il jouait de la guitare et « chantonnait » pour se détendre. C’est ainsi que tout s’est mis en place.

Lancé dans la musiqueJosia a étudié en Bretagne, puis il est « monté » à Paris avec l’envie de se consacrer à la musique. Il y a, là-bas, des tremplins, salles de répétition, structures, des personnes pour accompagner et faire du coaching vocal quand on veut se lancer. L’idéal pour se lancer.

Avec le label Music Gravy, il a écrit « Le Bonheur désespérément », inspiré par le livre éponyme d’André… Cette œuvre est en deux parties, disponible sur les plateformes de streaming. À Tahiti, il travaille sur un nouveau projet. « L’idée c’est d’être là, de m’inspirer du fenua pour écrire. »

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