Le Bel Canto Tahiti au-delà de nos frontières
Le portrait local
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Les 7 chanteurs du groupe Bel Canto Tahiti cherchent à démocratiser le chant lyrique et la musique classique. Sollicités au fenua à l’occasion de soirées privées ou publiques, ils sont désormais invités à l’international.
Ils sont à Los Angeles ce mois d’octobre et en Martinique en décembre.Le bel canto est un terme italien qui signifie en français « beau chant ». Il s’oppose au chant commun que nous pouvons tous produire. En musique classique, il est une technique de chant fondée sur la recherche du timbre (ensemble de caractéristiques du son qui permet de reconnaître instrument ou voix). Il mêle la virtuosité vocale et l’utilisation de nuances et vocalises sur une tessiture (ensemble des notes qui peuvent être émises par la voix sans difficulté) la plus étendue possible. Il s’adresse à tout public sensible à la beauté du chant.
Bel Canto Tahiti est une formation composée de 7 chanteurs et un pianiste qui souhaite démocratiser le chant lyrique et la musique classique en intégrant la langue tahitienne dans ce registre. Vous êtes amateurs de musique classique ou vous avez envie de découvrir un nouveau répertoire ? Découvrez Schubert, Mozart, Bellini, Puccini… ou redécouvrez O oe to oe rima, Pahoho ou encore Teura Vahine grâce aux prestations de Bel Canto Tahiti.
Ils sont régulièrement sollicités au fenua, proposant des chants polynésiens arrangés dans un style lyrique ou des chants lyriques adaptés en tahitien. Le groupe assure des concerts privés, publics, caritatifs. Par exemple, en octobre, ils feront la première partie de la mezzo-soprano Maria Mirante, invitée sur le territoire par Musique en Polynésie.
Ce mois d’octobre, ils vont également se produire à l’international. Une première. Ils sont invités au festival Taste of Tahiti organisé par Roger Mou depuis 10 ans. En décembre, la troupe chantera au festival Filao en Martinique dans les ruines de Saint-Pierre. Bel canto Tahiti, ravie, insiste : « nous y allons pour représenter la Polynésie, notre volonté est d’exporter notre langue ».
