Ō’Tini, lance le « string art » en Polynésie

Ō’Tini, lance le « string art » en Polynésie
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Il a démarré par la découpe de stickers personnalisés et le flocage de motifs et textes sur casquettes et textile. Depuis le début de l’année, Myron Teura s’est lancé dans le « string art » ou l’art du fil.

La marque Ō’Tini est née il y a trois ans. « En décembre dernier, j’ai fait mes premiers tableaux en string art », raconte Myron. Il a démarré après avoir visionné des démonstrations en ligne et fait quelques tests. « Et ça fonctionne ! » Il dit avoir longtemps fait du dessin, des portraits notamment. « J’ai la main du dessinateur, ça m’aide », glisse-t-il en toute humilité.

Le string art est un agencement de fils colorés, ou non, qui forment des œuvres géométriques ou figuratives. Pour l’instant, Myron se concentre sur les portraits, de forme ronde et en noir & blanc.

250 clous, 8 000 tours de fil

Avant toute chose, il sélectionne une planche adaptée qu’il peint en blanc. Puis, il fixe des clous tout autour de l’œuvre à venir, « entre 240 et 250 », précise-t-il. Il relie ces clous les uns aux autres en faisant « jusqu’à 8 000 tours par portrait ». L’objectif étant de faire ressortir les ombres de la photographie originale.

D’ici quelques temps, il annonce vouloir passer à des formes carrées, et peut-être des fils de couleurs. Ses créations s’adressent aujourd’hui à des particuliers, mais il n’exclut pas d’organiser un jour une exposition. « Tout dépendra de l’évolution de ma pratique et du retour des gens. »

Pour découvrir le string art, rendez-vous en ligne.

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