Tinalei : « J’ai grandi et ça se voit »
Elle a sorti un 4e single le 11 juillet dernier. Intitulé Prey, ce morceau témoigne de la richesse et de l’intensité des deux dernières années que Tinalei vient de vivre en Californie. En vacances à Tahiti, les yeux tournés vers de nouveaux projets, elle fait un point d’étape.
En réécoutant Prey, son 4e single sorti en juillet, Tinalei commente avec assurance : «Je vois combien les États-Unis m’ont marquée ! » Elle a écrit et composé la chanson. « C’est plus pop, j’avais envie d’expérimenter autre chose. » Sa voix et ses intentions ont gagné en maturité. « J’ai changé ma manière de chanter. La petite Tinalei a grandi », plaisante-t-elle.
Enregistré dans le studio Harmonie Prod d’Heremoana Ebb, le titre a déjà son clip tourné lui par Mana Nui Films de Manuarii Bonnefin. Prey est disponible sur les réseaux et plateformes musicales. Une expérience de plus pour l’artiste qui se rêve actrice.
« Ce qui me plaît c’est de réussir à faire passer des émotions via un écran. »
Depuis deux ans, Tinalei étudie en Californie. Elle vient d’obtenir un diplôme à l’Orange Cost College de Costa Mesa. « Il m’a permis de me détacher du reste de ma timidité. » Il lui a également permis de vivre ses premières expériences professionnelles. Elle a notamment obtenu le rôle principal féminin dans la comédie musicale Rent. « C’était magnifique de pouvoir être avec tous ces gens passionnés. »
En mars 2023, elle a eu la chance de participer au tournage de « Waltzing with Brando » de Bill Fishman avec Billy Zane. « J’ai pu découvrir l’envers du décor, mais aussi comprendre les exigences des différents professionnels sur place. » Tinalei espère pouvoir un jour faire carrière dans le cinéma. « Ce qui me plaît c’est de réussir à faire passer des émotions via un écran. »
En attendant, elle va poursuivre ses études en Californie. Elle vise dans un premier temps une licence, imagine une coupure de six mois pour courir les castings et auditions. « Avec ça j’aurais un solide bagage. » Puis, elle prévoit de reprendre ses études pour avoir un master. Mais, « c’est loin tout ça, beaucoup de choses peuvent arriver d’ici là. » Consciente des difficultés qui se présenteront en chemin, elle garde la tête sur les épaules. Elle sait que le talent ne suffit pas, « c’est le travail qui compte».