Ken Hardie : « l’illusionniste a encore frappé ! »

Il a exposé quatre pièces à Venise en septembre. Il sera à la galerie Winkler ce mois d’octobre. Ken Hardie, tourneur sur bois, artiste, revient avec des œuvres originales et sans égal.

Repéré à l’occasion du Salon Révélations qui a eu lieu en 2022 au Grand Palais à Paris, Ken Hardie a été invité à présenter des pièces à Venise dans le cadre de l’événement HomoFaber (L’homme qui fabrique). Celui-ci a été organisé par la fondation Michelangelo et a duré un mois, du 1er au 30 septembre. « Une chance ! », se réjouit l'artiste.

Il a spécialement créé quatre pièces sur la thématique des arts de la table. Elles sont plus grandes que ce qu’il a l’habitude de faire et témoignent d’une évolution de sa pratique. « Je travaille toujours le bois, mais je vais plus loin dans le jeu des matières. L’illusionniste a encore frappé », plaisante-t-il. Il dit aussi se sentir plus libre dans sa démarche et avoir innové d’un aspect technique. Il reste dans son univers mais teste de nouveaux motifs et de nouvelles textures. « C’est plus spontané », et « plus léger », assure-t-il.

Cette exposition internationale a rassemblé 400 artistes. Ken s’est installé dans l’espace Océanie avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. « J’ai reçu des mails personnels de visiteurs appréciant mon travail, c’est vraiment incroyable ! »

Il sera chez Winkler à la fin du mois avec une vingtaine de créations, dont sa fameuse Mosaika. Elle est un assemblage de carrés uniques. Il illustrera le thème : Le Temps d’un rêve. « Je suis allé chercher de nouveaux motifs dans les constellations, j’ai imaginé de nouvelle formes », annonce-t-il.

Ensuite, il se préparera notamment pour le salon Révélations de 2027. Il ne cache pas son envie d’aller à l’international. « C’est un vrai challenge que de réussir à toucher des personnes qui n’ont pas les mêmes codes, ni la même culture. » Pour cela, il travaille ses œuvres avec une touche locale, mais aussi moderne, contemporaine et surtout, non conventionnelle.